Jumelage avec
Hatten, mai 2013...
Mercredi 8 Mai 2013, Driiiiing !
Il est 5h00 du matin, pas de temps à perdre, Patrick (notre président de
l'harmonie) passe me chercher à 5h30 afin de rejoindre le bus à Auvers pour le
grand départ vers Hatten à 6h00, il est à l'heure et moi aussi ! Ouf !
Tout le monde est au rendez-vous
avec son instrument et sa valise (il faut dire que ce voyage était attendu avec impatience), certains ont des petits yeux et la voix grave
mais de grands sourires sont là pour compenser ! Sur la place de l'église
d'Auvers quelques mamans sont tristes et inquiètes de laisser partir leurs
petits chéris, pour beaucoup c'était la première fois qu'ils partaient si loin.
Je rassure les mamans en leur disant qu'au mieux leur petit restera là-bas !
6h10, goooooooo ! Nous voilà
partis pour un peu plus de 1000 kilomètres et autour de 14 heures de bus. Mon
voisin de transport est Fabien, trompettiste à l'harmonie. Il est calme pendant
quelques kilomètres... puis moins calme... puis il a ronflé... puis il fut
moins calme, puis encore moins calme, il faut dire que pour lui 6h du matin est
d'habitude la moitié de sa journée donc il était en forme !
Les kilomètres défilent
tranquillement et le jour se lève. Nous attendons le petit-déjeuner du côté de
Chartres. Miam miam ! Voilà qui va nous retaper un peu et nous donner des
forces pour tenir jusqu'à... plus loin ! On croise quelques têtes connues sur
l'aire de repos, un autre car sarthois est là aussi : ce sont des voisins
de Précigné qui partent aussi dans leur ville jumelle en Allemagne, Wewelsburg.
C'est reparti ! Fabien est
toujours aussi en forme et nous anime parfaitement le bus. Les jeunes
commencent aussi à se réveiller à bouger un peu. Nous passons Paris et la
région parisienne sans trop de soucis. Un arrêt est prévu avant de passer la
frontière belge afin de changer de chauffeur de bus. C'est fait. Allez hop, on
y va, on est pas d'là !
Notre président du jumelage (et
maire !) est en forme, lui aussi, puisqu'il va nous montrer un extrait de son
tour de chant ! En bon pédagogue, il nous a appris tranquillement et avec
patience sa chanson « Les clarinettes et les flûtes » que nous
essaierons de faire en canon un peu plus loin dans le voyage, on aura bien le
temps !
On arrive en Belgique... C'est
beau (enfin c'est l'autoroute quoi avec des trous partout et un revêtement
disons très remuant !) Pas mal de travaux aussi, les premiers bouchons se
montrent à nous. On a faim, très faim ! Et quand Fabien, mon voisin, a faim il
devient beaucoup moins calme !
Ayé ! On va manger ! Il n'y a pas
de fainéants ! Nous retrouvons au restaurant belge une voiture d'Auversois
partis un peu après nous (et nos amis de Précigné!). Tout le monde se goinfre
de frites, pâtes, moules... Bref, tout va bien!
Allez hop, on y retourne ! Comme
lors des arrêts précédents, Antoine et Pierre se sont perdus sur l'aire
d'autoroute !
Les bouchons toujours et encore
pendant quelques temps. Fabien dort un peu car quand il a bien mangé il dort...
jusqu'à ce que notre chanteur Pierrot viennent continuer son cours de musique
et l'apprentissage de son tube. Ça fonctionne pas mal, ma foi ! Jeunes et moins
jeunes se prêtent au jeu volontiers.
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"Quand j'ai bien mangé, je dors!"
Arrivée sur le territoire
allemand... ça commence à rouler un peu plus vite, enfin pas nous, les voitures
! Notre traductrice Isabelle prévient tout le monde que lors de notre prochaine
pause, si on veut veut aller aux toilettes, ben ce sera payant, c'est comme ça
en Allemagne et pis c'est tout ! Voilà, qui fera ronchonner Eva même une fois
rentrée en France!
Un petit jeu sur les départements
nous sera proposé par madame Nicole, très sympa et pas si simple, le grand
vainqueur sera Patrick, et oui c'est pour ça qu'il est président !
Les jeunes du fond du bus se
réveillent à leur tour et entament quelques chansons. Notons qu'Étienne et
Clarence ont un sacré répertoire, un répertoire dirons-nous un peu différent de
celui de Pierrot ! Quoi qu'il en soit, ils ont mis une bonne ambiance dans le
bus, le grand succès fut « Madeleine a les pieds de cochons » que
tout le monde a repris en chœur. Notons la version allemande de la même chanson
qui fut très appréciée aussi ! Bravo les garçons !
Quelques bouchons plus tard, la
nuit était tombée avant que nous commencions à apercevoir des panneaux
indiquant notre destination. Nous sentons l'impatience et le trac monter chez
les jeunes. Comment sera notre famille ? Qu'est ce qu'on va manger ? Est ce
qu'on va se comprendre ? Que de questions...
Après avoir tourné un peu dans
Kirchatten pour trouver la mairie, nous voilà arrivés sous les applaudissements
et la délivrance de nos hôtes. Il est déjà 22h30 et ils nous attendent déjà
depuis un bon moment, les bouchons nous auront bien fait perdre du temps
puisque 16h de bus au final.
Les familles qui se connaissent
déjà ou qui ont déjà échangé des emails se retrouvent et se reconnaissent, les
autres ne vont pas tarder à se trouver mutuellement. Ma famille d'hébergeants
est là au grand complet et nous nous reconnaissons aussi puisque nous avions
échangés quelques photos de nos trombines : Ludger (le papa), Sandra (la
maman), Henry et Louis (les deux bambinos). Nous échangeons tantôt en français,
tantôt en anglais et parfois avec les mots d'allemand qu'il me reste. On se
comprend parfaitement.
Après quelques rapides discours
et la répartition finale dans les familles, un buffet nous attendait et chacun
partait rejoindre sa nouvelle maison.
Mes hôtes étaient venus me
chercher à pieds puisqu'ils habitent à 800m de la mairie, mais ils n'avaient
pas prévu qu'on arriverait un peu en retard et que la météo se gâterait vers
23h ! C'est donc sous une pluie battante que nous regagnons la maison. Comme
ils disent par chez nous, j'étais trempé guené mais j'ai fait, genre « non
c'est rien j'en ai vu d'autres ! ». Arrivé dans la graaaaande maison de
mes amis, une rapide visite des lieux et hop direction ma jolie chambre au
sous-sol avec un grand sauna pour moi tout seul... trop fatigué pour le tester.
Au lit les gamins !
Jeudi 9 mai, réveil tranquille et
calme, petit-déjeuner, salami, saucisson, jambon fumé, saumon, fromage, fruits,
pains divers, croissants... pour un gars qui ne petit-déjeune jamais ça faisait
beaucoup !
Je me laisse tenter. Tout se
passait bien jusqu'aux éclats de rire (pour ne pas dire moqueries !) des deux
petiots. Je fais comme si de rien n'était mais j'avais repéré leur petit
commerce. Sandra tente de m'expliquer, d'abord gênée, puis pas ! Elle me dit
qu'en Allemagne seuls les papys et les mamies trempent leurs croissants dans
leur café ou chocolat (Oui, j'avoue je trempe mon croissant dans mon
chocolat... et puis je fais ce que je veux d'abord !) : comme ils n'ont
plus de bonnes dents (pour ceux qui en ont encore !) le croissant devient plus
facile à manger ! Allez prends ça dans les dents ! J'ai donc dit que oui je
mangeais comme un vieux, et toc!
Il était prévu aujourd'hui une
journée piscine et accrobranche pour les jeunes, la météo incertaine (il n'y a
donc pas qu'en France qu'il pleut) fera changer le programme. Rendez-vous à 11h
pour aller à Brême et visiter
l'Universum Bremen, http://www.universum-bremen.de, les jeunes furent passionnés par les trois thèmes de ce musée
(l'humanité, le cosmos et la terre) chacun se prêta à diverses expériences.
Tout le monde fut ravi de cette balade à la fois distrayante et instructive.
Retour à Hatten vers 16h, le
soleil s'est levé légèrement, direction la piscine pour une heure de détente.
Aucun accompagnant n'aura eu le courage d'enfiler le maillot de bain pour
rejoindre tous les jeunes dans la piscine. Tous se précipitèrent à toute
vitesse (enfin sauf Valentin et Thomas qui allaient à leur rythme...) et se
défoulèrent dans l'eau ou avec le toboggan. Antoine et Pierre (vous savez ceux
qui se perdent sur les aires d'autoroute) voulurent défier Manon sur un 50m
nage libre. Je fus désigné juge ! Même en trichant grandement, les deux garçons
ne faisaient pas le poids face à Manon ! Et paf !
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Quelques accompagnatrices eurent
soif pendant que les enfants nageaient et furent plus que déçues lorsqu'un
maître nageur leur annonça qu'il n'y avait pas de bière dans l'enceinte de la
piscine et que c'était même interdit ! Nul doute qu'elles se rattraperont plus
tard ! Après une heure de piscine, on enfile la tenue de concert, on se coiffe
et allons tous à la mairie où aura lieu notre concert du soir vers 18h30.
Des chaises furent installées
devant la mairie de Kirchatten afin de faire profiter de nos notes à nos amis
allemands. Madame le maire de Kirchatten nous honorait de sa présence au côté
de notre chanteur et maire d'Auvers, Pierrot Legay.
45mn de musique...
Notons que la piscine aura eu un
parfait effet sur les jeunes, ils étaient heureux, détendus et relaxés (mais
aussi fatigués !) et ça aura eu les mêmes effets sur la musique ! Le tonus et
l'énergie étaient restés dans la piscine !
Mes hôtes allemands furent ravis
de ce concert, les deux enfants ont même dansé sur « Soul Bossa
Nova ».
Le soir était soirée libre dans
les familles donc tout le monde regagna sa maison, même Thomas qui oublia les
instruments de percussion à la mairie !
Pour ma part, petite soirée
autour d'une bonne table avec Sandra, Ludger, Louis et Henry. Je ne sais pas
trop ce que j'ai mangé à vrai dire mais c'était très bon ! Après avoir discuté
et fait encore plus connaissance chacun retrouva sa chambre pour un repos
mérité et en prévision d'un réveil matinal le lendemain...
Vendredi 10 mai, debout 7h15 car
départ 8h00 pour une longue journée. Une fois encore, on me traita de vieux
schnocks au petit-déjeuner, tout va bien donc ! Ludger est policier maritime et
m'a proposé, plutôt que de prendre le bus comme les autres pour notre visite du
jour à Bremerhaven, d'y aller en bateau avec ses collègues policiers. Bonne et
sympathique idée mais ce que je ne lui ai pas dit c'est que je suis quasi
toujours malade en bateau... Qui voguera verra...
Direction donc Hude pour prendre
d'abord le train jusqu'à Brake, ville portuaire sur la Weser (un des fleuves
allemand), puis montée sur le bateau pour remonter le fleuve jusqu'à la Mer du
Nord et rejoindre le port de Bremerhaven, afin de retrouver tout le monde.
C'était donc un bateau de 25 mètres environ avec 4 policiers à bord avec lequel
nous partons tranquillement.
La visite des lieux fut
intéressante même si le capitaine m'a expliqué tous ces écrans de contrôles en
allemand ! Beaucoup de trafic sur la Weser, beaucoup de péniches de commerce venant
du nord y circulent, quelques bateaux de pêche et de tourisme aussi. La police
faisait son travail malgré ma présence, excès de vitesse, navigation dans des
endroits interdits, bateau de pêche vétuste et pas à sa place... Nous n'étions
pas là pour faire du tourisme !, ceci dit, comme le jour se levait j'en ai profité pour faire quelques photos sympas.
Après m'avoir expliqué le fonctionnement de son
bateau (enfin juste comment tourner et accélérer ou ralentir) le capitaine mit
sa casquette sur ma tête et me laissa sa place au poste de pilotage. Afin de me
familiariser avec les commandes il me fit faire quelques manœuvres, le plus
drôle furent les tours sur place à fond les gamelles !
Les autres bateaux ont du se dire
que les policiers étaient devenus fous ! Bref ! J'étais apte à piloter l'engin, il
me laissa donc seul pendant 30mn ! Ça devait être l'heure de sa pause ! Mon
plus grand étonnement fut qu'un gros bateau comme celui-ci se pilote avec un
espèce de joystick moins gros qu'un de mes doigts. Comme nous étions en avance
à Bremerhaven j'ai eu droit à la visite du port par les eaux. Ce n'étaient plus
des péniches que nous croisions mais d'énoooormes cargos contenant des milliers
de conteneurs venant du monde entier, assez impressionnants vus de très près.
Environ 2h de bateau et nous
voilà donc à terre dans le port de Bremerhaven à attendre les bus des autres
voyageurs français, et c'est donc une deuxième visite du port qui m'attendait
mais cette fois sur la terre.
J'oubliais, je n'ai même pas été
malade sur le bateau ! Bizarre... mais tant mieux !
Après cette visite guidée du
grand port de commerce, direction cette fois le port de tourisme pour y
déjeuner dans un des nombreux restaurants à spécialités de poissons. Le saumon
que j'ai commandé était parfait ! Henry le plus jeune des fils de amis
allemands ne me lâchait pas d'une semelle ! Il me parlait et me raconta pendant
toute la journée ses petites histoires... J'ai déjà du mal à comprendre
l'allemand d'un adulte, alors l'allemand d'un enfant de 3 ans, je ne vous dis
pas !! Pas grave, je lui disais « ja, ja » et ça semblait lui
convenir !
Ce petit repas fut fort succulent, une sieste
aurait été appréciée mais il était l'heure de partir visiter la maison des
climats qui a pour thème le climat et ses divers aspects, notamment un voyage
imaginaire le long du méridien de
Bremerhaven traversant les différents climats de la Terre et les divers peuples
les habitants. Assez sympa comme endroit, à la fois à l'intérieur et à
l'extérieur avec une architecture très moderne. http://www.klimahaus-bremerhaven.de/
Après cette visite, j'ai suis
parti à pieds faire le tour du quartier et prendre quelques photos. On a tous remarqué
cette grande tour aux allures futuristes qui se tenait à proximité de la maison
des climats, un hotel replique d'un autre hotel situé à Dubaï, en plus petit
ici mais déjà bien impressionnant. J'ai pu aussi trouver une église assez
chouette. Accessoirement, j'ai mangé une glace aussi !
Retour au bercail vers 17h30. Mon
voisin de voyage, Henry était très fatigué, donc dodo ! Comme Fabien lors de
notre voyage au départ de France, il a ronflé ! Je suis peut-être vieux en
trempant mes croissants dans mon chocolat mais je ne ronfle pas en car, moi !
Arrivés à Hatten vers 18h30 pour
les photos de groupe puis la remise de trois aulnes par Pierrot Legay à madame
le maire d'Hatten, afin de montrer la fraternité et l'amitié entre les deux
communes. Je ne sais pourquoi et comment mais je me suis retrouvé avec une
pelle à la main à planter des arbres ! Quelle journée !
Après cet atelier jardinage,
retour en famille avec Henry qui ne me lâchait toujours pas ! Ludger du haut de
son mètre quatre vingt dix m'a dit en me fixant que je ne rentrerais pas en
France avec son fils ! Kein probleme !
Après une douche, nous voilà
encore repartis, cette fois au restaurant, plus avec Ludger et les deux enfants
mais avec Sandra. Chacun son tour!
Nous avons donc rejoints à
Sandkrug quelques familles qui avaient eux aussi réservé une table. C'est donc
avec la famille Boulay et leurs hôtes que nous partagions une agréable table.
Le thème du repas était l'asperge. Soupe d'asperges puis asperges avec divers
accompagnements. Heureusement, j'ai pu prendre autre chose... Les asperges,
ben, c'est pas mon truc quoi...
En fin de repas, Fabienne et sa
famille viendront nous rejoindre et celle ci s'apercevra que les hébergeants
des Boulay étaient les siens au siècle dernier lors d'un précèdent voyage !
En tout cas, nous avons passé une
très bonne soirée, et la dernière pour moi car départ à l'aube le lendemain.
Samedi 11 mai, driiiiiiing tôt,
très tôt, trop tôt, 6h30...
Le train est à 7h30...
Toute la famille est déjà sur le
pied de guerre : Henry comme tous les matins chante, son grand frère,
comme tous les matins, est grognon ! Dernier petit-déjeuner où je subirais des
moqueries, par contre je ne me gênerais pas pour taquiner Louis qui n'est pas
bien réveillé ! Et vlan !
Sur le quai de la gare de
Sandkrug, ce sont les « au revoir ». Henry est triste de me voir
partir, Ludger insiste en me disant « Il reste ici mon fils! ». Euh
oui, j'ai rien fait m'sieur l'agent !
J'ai eu la chance d'être dans une
famille très sympathique et très accueillante chez qui j'ai passé d'agréables
moments. Vielen dank Sandra et Ludger!
Le train est à l'heure et me
voilà parti pour une longue journée de train en train. J'ai de quoi m'occuper
un peu mais ça va être long encore une fois.
Heureusement des supporters de
foot, d'abord ceux d'Osnabruck puis ceux de Cologne mirent de l'animation dans
les trains ! Il faut dire qu'avec la quantité de bières qu'ils s'enfilaient dès
le matin ça les rendait joyeux !
Malgré la frayeur de rater une
correspondance à cause d'un gros retard (il n'y a donc pas qu'en France que le
train n'est pas à l'heure !), la journée s'achève à Sablé vers 20h. Ça, c'est
fait !
J'aurais malheureusement manqué
la dernière journée sur place et la soirée officielle. Ce sera pour la prochaine
fois !
Mon bilan de ce voyage tant
attendu depuis tous ces mois par les jeunes de l'orchestre à vents junior est
que ce fut une très belle aventure qui leur aura permis de solidifier des liens
entre eux déjà, permis de découvrir une autre culture et un nouveau pays pour
la plupart. Ils ont du s'adapter aux familles chez qui ils étaient et il me
semble que c'est une très bonne expérience.
De l'avis de tous, toutes les
familles hôtes nous ont reçues comme des « princes », comme ils
savent très bien le faire.
Nul doute que nous parlerons
encore longtemps de ce voyage... J'ai déjà entendu parler du prochain dans 3 ou
4 ans, c'est bon signe !
Pour terminer, bravo à tous ces
jeunes pour avoir eu un comportement exemplaire la-bas. Merci aux accompagnateurs
d'avoir sacrifié un peu de leur temps pour être avec cette grande famille
d'adolescents. Merci à tout le comité de jumelage et son
président-maire-chanteur Pierrot Legay pour son organisation sans faille. Merci
à notre organisatrice et traductrice officielle, Isabelle, pour le temps passé
avant, pendant et après le voyage.
Auf
wiedersen und lebhaft die nachste reise !
David.
